Immobilier ancien : Des prix toujours en hausse
Selon l’indice Notaires-INSEE, les prix de l’immobilier ancien continue de croitre. En effet, après +7.3% au premier trimestre, +6.8% au deuxième, nous constatons une évolution de +6.4% au troisième trimestre.
Ainsi, la hausse des taux ou encore l’inflation ne semble pas entacher l’appétit des acheteurs. En effet, l’important volume de transaction représente la solidité du marché immobilier sur la France entière. On atteint alors, 1.13 million de ventes scellées sur les douze derniers mois comparés à 1.2 million de ventes en 2021. Une année exceptionnelle pour le marché de l’immobilier lié à la pandémie du COVID.
Aussi, le marché des maisons semble maintenir la dynamique initiée depuis la pandémie. Le prix des maisons croit plus vite que ceux des appartements à 8.2% contre 4.1%.
En termes de tendances, on reste sur les mêmes que celles post-Covid avec les personnes cherchant un jardin et une maison. Celles-ci semblent persister selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Cela s’explique selon lui en partie par les prix de l’immobilier devenus inaccessibles dans les grandes villes poussant les foyers vers les zones périurbaines.
Des facteurs à la baisse
Malgré les facteurs de ralentissement du marché immobilier, les Notaires du Grand Paris sont étonnés de la vigueur du marché de l’immobilier qui perdure. En effet, l’inflation impacte les finances des ménages en énergie ou en alimentation mais également pour un projet d’achat immobilier.
De plus, les conditions d’emprunt se durcissent avec une remontée des taux directeurs initiée par la Banque Centrale Européenne depuis le mois de juillet. Les taux d’intérêt des crédits immobilier a atteint en moyenne 1.79%, ce qui est un record en sept ans. Cependant, le plafond fixé pour le taux d’usure limite les potentialités des banques pour augmenter les taux et elles doivent donc renoncer à accorder certains emprunts aux ménages.
Pour l’instant, la Banque de France refuse toute refonte du mode de calcul du taux d’usure fixé à 3.05% pour un crédit de 20 ans.